SaiSoN(s)

Pièce pour 6 interprètes
à géométrie variable



Création prévue au printemps 24
à partir de 10 ans - Durée : 1h

Conception et chorégraphie 
Serge Ambert
Assistante et chorégraphie aérienne
Séverine Bennevault-Caton
Chargée de la transmission
Nolwenn Ferry
Interprètes 
Séverine Bennevault-Caton, Nolwenn Ferry, en cours
(6 interprètes dont 1 danseur aérien)
Création lumière
Nicolas Cointot
Création vidéo
Amador Artiga
Musique
Max Richter "Recomposed"

Production
les alentours rêveurs
avec le soutien de La Maison/Scène conventionnée Arts en territoire, La Ruche en mouvement/Abbaye de Corbigny, le Théâtre de Beaune, (production en cours)

«  A l’origine, SaiSoN(s) est né de l’envie de me confronter à la partition de Max Richter « Recomposed », réécriture à partir des quatre Saisons de Vivaldi. Des images me venaient, images de composition, de mouvements d’ensemble dans une même matière mais également d’intimité, duos, trios, ciselés dans la dentelle.
Puis ce projet s’est inscrit dans le cycle de créations dit des sociétés, initié avec la pièce « Les Blessures volontaires » créée en 2012. Aujourd’hui il se pose comme une interrogation profonde de cette société en plein bouleversement dans laquelle nous vivons.

Les saisons s’inscrivent depuis toujours dans un cycle récurent mais aujourd’hui ce cycle est profondément chamboulé.

J’imagine un groupe à la fois très proche et parfois en conflit qui, par le biais de l’allégorie des oiseaux migrateurs, évoquera l’exode d’un peuple.
Les corps seront traversés par des sensations et des bouleversements liés à des phénomènes extrêmes et la force des éléments, cataclysmes, ouragans, tsunamis, tornades. Le chaos ne sera jamais loin évoquant le radeau de la méduse ou plus proche de nous « The Raft » de Bill Viola. Nous développerons la notion de tensions mais aussi de soutien.

Je souhaite l’intervention ponctuelle d’un duo d’enfants qui devrait clôturer la pièce sur une note d’espoir.

Nous oscillerons entre abstraction pure liée aux éléments et narration douce.

Un ou deux danseurs aériens apporteront la notion d’envol et de circularité. »

Serge Ambert